Ressources

Le Fonds Asie de la Maison Asie Pacifique (MAP), à l’origine Fonds Asie du Sud-Est, a été créé en 1993 à Aix-en-Provence par Madame Cao Thi Liêu au sein de l’Institut de Recherche sur le Sud-Est Asiatique (IRSEA).
Depuis 1999, date de la fondation de la Maison Asie-Pacifique, le Fonds Asie est partie intégrante de la MAP-UAR 1885 localisée sur le campus Saint-Charles (Aix-Marseille Université) à Marseille.
Depuis sa création, le Fonds Asie n’a cessé de croître et est aujourd’hui l’un des fonds les plus importants en France sur cette région du monde.
Le Fonds Asie couvre une aire géographique importante qui s’étend de l’Inde à la Corée. Les disciplines les plus représentées sont l’ethnologie, la sociologie et l’histoire, mais de nombreux ouvrages traitent également de linguistique, littérature, géopolitique, archéologie ou architecture.
Riche de plus de 30000 titres, le Fonds Asie dispose également de près de 700 périodiques dont 38 périodiques, de 2000 microfiches et de 170 microfilms.
Environ 60% des ouvrages sont en anglais, 30% en français et 10% en langues vernaculaires (indonésien, thaï, birman, vietnamien et chinois). Les aires géographiques les mieux représentées sont l’Indonésie, le Viet Nam, la Birmanie, la Thaïlande et la Chine.

Inventaire Analytique et critique des traductions françaises ds littératures
C’est un projet qui mobilise tous les membres de l’axe Littératures d’Asie ; il a déjà attiré l’attention de certains spécialistes de littérature et de la traduction d’autres universités françaises et étrangères notamment dans l’espace francophone mais pas uniquement.
ITLEO un projet qui mobilise tous les membres de l’axe « Littératures d’Asie » ; il a déjà attiré l’attention de certains spécialistes de littérature et de la traduction d’autres universités françaises et étrangères notamment dans l’espace francophone mais pas uniquement – des chercheurs chinois, vietnamiens, coréens et japonais pourraient également y contribuer activement La seule contrainte qui s’impose à tous les participants, pour la partie scientifique s’entend, maîtriser la langue du domaine pris en charge et naturellement la langue d’arrivée, pour l’instant uniquement, le français.
Ce projet est né de la constatation que les inventaires des traductions disponibles à l’heure actuelle sont loin de combler les attentes des chercheurs qui se penchent sur les textes littéraires qui nous intéressent et surtout ceux qui étudient l’histoire de la traduction des littératures extrême-orientales.
Si d’une manière générale, l’histoire de la traduction reste un domaine très négligé, l’histoire de la traduction des littératures extrême-orientales n’en est qu’à ses débuts.Il convient donc de contribuer à combler ce vide en usant des outils les plus adéquats, à savoir une base de données numériques qui pourrait être actualisée en permanence et qui serait accessible par l’ensemble des chercheurs, des traducteurs, traductologues, comparatistes où qu’ils se trouvent : l’outil informatique s’impose donc comme la solution idéale pour remplir ces deux contraintes.

L’IrAsia mène depuis plusieurs années une politique de numérisation et de valorisation des sources sur l’Asie : archives de chercheur, dictionnaires et lexiques, livres anciens, sources éphémères…
Programme NumerAsia
Depuis plusieurs années l’IrAsia procède à la numérisation et à l’exploitation des données en langues vernaculaire d’Asie. Le programme NumerAsia regroupe les collections initiées par des membres du laboratoire et ambitionne de mettre ces données au service de la recherche et de l’enseignement. Ce programme a reçu l’appui indispensable du consortium des ethnologues : appui financier bien sûr, mais aussi, et peut-être surtout, appui d’un réseau de spécialistes des archives et de leur traitement numérique. C’est aussi une collaboration très étroite de l’IrAsia avec la Maison Asie-Pacifique et le CREDO.
Basé sur la diversité des langues asiatiques représentées au sein du laboratoire, le programme NumerAsia regroupe aujourd’hui dix collections consultables en ligne sur la plateforme ODSAS , ou bien en cours de traitement.
Les objets numérisés sont de différentes sortes :
Ouvrages : deux collections d’ouvrages présents dans le fonds Asie de la maison Asie-Pacifique sont incluses dans le programme : Asie du Sud-Est : lexiques et dictionnaires ; Asie du Sud-Est : textes et illustrations. La première collection est composée de différents lexiques, publiés ou non, de langues des hauts-plateaux du Viet Nam, mais également de langue thaïe ou du Cambodge. La seconde est centrée sur les récits de voyage et les descriptions archéologiques.
Sources éphémères : il s’agit de rassembler, pérenniser, mutualiser et valoriser les sources « éphémères » telles que tracts, affiches, prospectus, articles de presse, livres de crémation, lexiques… Cela peut être également des documents sonores (enregistrements d’entretiens, de rituels…), des notes de terrain, des plans et cartes… Quatre collections ont été constituées :
- coll. Damien Onillon, corpus de prospectus et plaquettes touristiques comporte 629 objets, majoritairement en langue chinoise (mais aussi anglais, japonais et coréen) concernant principalement les sites touristiques liés à la nature à Taiwan (parc national, aire panoramique nationale, réserve forestière nationale, écovillage, parcs municipaux, ferme de loisir et d’éducation écologique, écomusée) ;
- coll. Nguyên Phuong Ngoc, tous les documents concernent le théâtre en Indochine avant la décolonisation. Mme Nguyên s’intéresse aussi bien aux théâtres d’un point de vue architectural en tant que bâtiments coloniaux que d’un point de vue sociologique sur ce que leur fréquentation révèle d’une société coloniale. De plus, elle travaille sur les pièces de théâtres présentées à cette époque, ainsi que sur la censure qui a pu être exercée par l’autorité coloniale ;
- coll. Anny Lazarus, fonds centré sur l’art contemporain chinois. Les matériaux numérisés sont des flyers de galeries de peinture, des invitations à des vernissages, des publicités pour certains peintres, des reproductions d’œuvres… Cette collection, sans doute unique car composée de documents très éphémères, est essentielle à la compréhension de l’art contemporain en Chine
- coll. Noël Dutrait, un corpus de revues, tracts et pamphlets non officiels récolté en Chine avant 1989.
Archives de chercheurs : quatre fonds composent actuellement ce volet du programme NumerAsia : les fonds Jacques Dournes et Daniel Léger , anthropologues et linguistes sur le Viet Nam, le fonds Denise Bernot, composé de ses carnets de terrain de 1951 à 2007 et le fonds Lucien Bernot qui rassemble ses carnets de 1951 à 1980 ainsi que de nombreuses photographies.
Certaines de ces collections sont en accès libre, d’autres nécessitent l’obtention d’un mot de passe pour être consultées. La plateforme ODSAS, développée par le CREDO, est un outil très performant qui permet non seulement le stockage et l’organisation des objets numérisés mais également de nombreuses fonctions indispensables à l’utilisation des fonds par les chercheurs (annotation, OCR, partage de fichiers…)
Un important travail de documentation et d’enrichissement des métadonnées est actuellement en cours.

En développant une collection d’ouvrages numériques et une base de données de ressources web en mode texte et visuel, la Bibliothèque Numérique Asiatique (BNA) vise à contribuer à la recherche et à la diffusion des connaissances sur l’Asie orientale. Le projet BNA est fondé très largement sur les ressources disponibles aussi bien dans les bibliothèques personnelles des chercheurs que sur des sites institutionnels publics, des sites individuels, des fonds documentaires ou archivistiques ou même sur des sites commerciaux. BNA se donne notamment pour mission de réunir des ressources relatives à l’Asie orientale qui sont souvent dispersées sur des sites multiples et sans lien avec l’Asie.
L’objectif de BNA n’est pas de dupliquer ou de remplacer les documents imprimés. Il s’agit au contraire en premier lieu de mettre à disposition une documentation souvent rare et difficile d’accès, sinon dans des bibliothèques très lointaines. D’autre part, à travers un travail d’océrisation, BNA s’efforce de fournir pour une partie de la documentation proposée des moyens de recherche en texte intégral. Ce travail exige du temps et s’appliquera de manière prioritaire à des ressources importantes pour la recherche.
BNA n’a pas d’heures d’ouverture car elle est disponible 24 heures par jour sur le web. Il n’est plus nécessaire de faire la queue au comptoir du prêt et il n’y a pas de limite dans la durée du prêt. Les livres que vous téléchargez deviennent en effet vos livres. Pour la recherche tout comme pour l’enseignement, BNA offre la possibilité à chacun-e d’accéder en même temps et sans restriction aux mêmes documents.

Numerica Sinica est une initiative du CNRS soutenue par l’INSHS et portée par la TGER Huma-Num en vue de créer un instrument mutualisé d’accès aux ressources numériques sur les mondes chinois au bénéfice des unités affiliées au CNRS.
Dans le cadre du programme de crédits mi-lourds et sur la base du projet élaboré initialement par l’IAO, l’INSHS a attribué une ligne de crédits spécifiques pour établir cette nouvelle plateforme. Ce soutien constitue une formidable opportunité pour la communauté scientifique des spécialistes de la Chine, de Taiwan et des mondes chinois qui vont disposer désormais d’un accès à un large éventail de ressources à portée de leurs claviers.
Les ressources numériques disponibles comprennent les documents essentiels de la recherche. Cette liste de ressources, validée initialement avec l’INSHS, est susceptible d’être élargie à la faveur de dotations financières supplémentaires, bien qu’à l’heure actuelle le CNRS ait suspendu le financelment des abonnements annuels (CNKI).
Ce dispositif peut être l’occasion d’une dynamique collective sur les politiques d’acquisition documentaire des centres de recherche sur les mondes chinois. Nous accueillons toutes les suggestions de la part de la communauté des chercheurs et des documentalistes spécialistes du monde chinois.